Alerte aux chiens by R L Stine

Alerte aux chiens by R L Stine

Auteur:R L Stine [Stine, R L]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse, Fantastique
Éditeur: Bayard poche
Publié: 1997-07-01T22:00:00+00:00


15

— Pourquoi as-tu gardé ton jean pendant la partie de basket ? me demanda John le lendemain.

Nous marchions sur le trottoir boueux, transportant nos instruments jusqu’à chez Lily.

— Alors ? insista-t-il en changeant son synthétiseur de main.

— J’avais un peu froid aux jambes. Je ne sais pas pourquoi le prof en a fait toute une histoire.

— Tu sais, il a failli en avaler son sifflet quand il t’a vu marquer un panier depuis le centre du terrain !

Je me mis à rire. J’étais tellement choqué à cause de mes genoux que je m’étais dépassé. J’avais joué comme jamais !

« Tu devrais toujours garder ton pantalon », avait plaisanté le professeur.

Je n’avais pas trouvé ça drôle.

En fin d’après-midi, j’étais rentré chez moi en courant. Je m’étais enfermé dans la salle de bains pour raser ces maudits poils. Quand j’eus fini, ma peau était douloureuse et rouge. Mais au moins elle était de nouveau lisse !

Ensuite j’étais resté dans ma chambre, allongé sur mon lit, m’interrogeant sur ce qu’il m’arrivait. « Pourquoi ces poils ont poussé sur mes genoux ? Je n’ai pas versé de BRONZE + dessus. Ou alors le produit a traversé ma peau pour passer dans le sang. Il s’est peut-être répandu dans mon corps ? Je vais me transformer en une sorte d’immonde créature velue ! En King Kong ! »

Ces questions m’obsédaient encore le lendemain, pendant que John et moi traversions la rue. Nous arrivions à la maison de Lily.

Le soleil brillait au-dessus des deux érables dénudés qui encadraient le jardin. L’hiver touchant à sa fin, l’air était chaud. La neige avait presque entièrement fondu, découvrant l’herbe par endroits.

John frappa à la porte. Lily nous ouvrit après quelques instants. Elle répétait déjà depuis un moment avec Christine.

— Où est Martin ? s’étonna Lily en fermant derrière nous.

— On l’a attendu chez moi. Il n’est pas venu, répondis-je en essuyant mes baskets sur le paillasson. Il n’est pas là ?

— Non, et il n’était pas en classe aujourd’hui, ajouta Christine. J’ai essayé de lui téléphoner, mais sa ligne doit être en dérangement. Il n’y a même pas de sonnerie.

— Il faut qu’on soit sérieux, quand même, protesta Lily en se mordant la lèvre. Est-ce que tu as discuté avec Hervé, ce matin ? Il t’a parlé du cadeau de son père ?

— Oui, c’est un nouveau synthétiseur, acquiesçai-je tout en ouvrant mon étui à guitare. Il a dit qu’il valait un orchestre entier !

— Ça ne va pas arranger nos affaires. On aura l’air de quoi avec nos trois guitares et notre synthétiseur minable ? se plaignit Lily.

— Mon synthé n’est pas minable ! s’indigna John.

— C’est tout juste si tu ne le remontes pas avec une manivelle ! renchérit Lily.

— D’accord, il est petit, mais il peut donner dix rythmes, protesta-t-il en le branchant.

— Si on répétait au lieu de dire des bêtises ? intervint Christine en promenant ses doigts sur le manche de sa guitare rouge. Par quoi on commence ?

— Comment veux-tu qu’on répète sans Martin ? m’exclamai-je.



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